Qu’est ce que le métier d’infirmier ?
L’infirmier effectue des soins préventifs, palliatifs, ou curatifs pour améliorer la santé d’une personne, la stabiliser et la guérir le cas échéant. Son rôle est vital dans l’équipe soignante, il est le piston entre les aide soignants et le corps médical.
Pour devenir infirmier, il faut posséder un diplôme d’état. Qui est d’ailleurs reconnu depuis quelques années au niveau licence ( bac+3 ). Il est valable dans toute l’union européenne. Pour travailler au canada, par exemple, il faut passer certains examens et tests supplémentaires.
La formation dure 3 ans, répartie entre cours théoriques et pratiques. On compterais plus de 600 000 infirmiers en France. Tandis que les aide soignants sont moitié moins nombreux. Ce sont les deux professions les plus largement représentées dans le paramédical. Le travail s’effectue en équipe. Les aide soignantes sont placées sous la responsabilité de l’infirmière.
Quels sont les rôles de l’infirmière ?
Ce métier requiert de nombreuses casquettes. Selon le décret de compétences du métier, elle a un rôle sur prescription médicale et son propre rôle. La seule hiérarchie connue, c’est avec le médecin dans le cadre de l’avis sur la prescription médicale.
Quand à son rôle propre, l’infirmière est dans l’obligation de poser un plan de soin, après avoir évalué les besoins du malade et posé un diagnostic infirmier. Il faut certaines capacités d’analyse, d’organisation pour évaluer une situation et s’épanouir dans cette profession.
Psychologiquement parlant, la maturité et la capacité à prendre du recul permettent de côtoyer les malades, la souffrance, la mort. Afin de se préserver au mieux sur le plan personnel. Si l’infirmier n’est pas salarié en hôpital et clinique privée, l’infirmier travaille dans des lieux divers, coordonne et dispense les différents soins nécéssaires.
On demande toutefois de plus en plus aux infirmiers de gérer les tâches administratives. C’est ce que me confiait une infirmière en stage. Elle m’expliquait que le métier avait beaucoup évolué et que, sur le plan intellectuel, on en demandait beaucoup plus aux nouveaux infirmiers qu’il y a quelques décennies en arrière. Elle regrette cette nouvelle forme » d’élitisme » selon elle. Les jeunes générations sont très à l’aise sur le plan des connaissances. Ils ont des facilités intellectuelles mais c’est plus difficile sur le plan de la pratique.
Quelles sont les qualités pour être une bonne infirmière ?
Comme je le disais précédemment, il faut être solide sur le plan mental, psychologique, mais également sur le plan physique. Certaines journées sont des marathons. Des infirmières ont témoigné en expliquant qu’elles n’avaient souvent même pas le temps d’aller aux toilettes.
Ces métiers paramédicaux et médicaux au plus près de l’humain nécessitent aussi une bonne dose de courage et d’humanité. Des qualités d’empathie et d’écoute sont indispensables pour réussir et s’épanouir dans ce métier tellement exigeant. Il faut savoir que la durée de vie d’une infirmière est de 7 ans en moyenne. Une partie du personnel paramédical ( aide soignant et infirmier ) finit par faire un burnout.
Pour ne pas en arriver à cet extrême, il faut savoir dissocier la vie personnelle et professionnelle. Je vous le dis par expérience, c’est difficile parfois. Quand certains problèmes personnels nous plombent et que l’on doit effectuer son service.
Dans quel type de structures peut travailler l’infirmier ?
Il peut travailler en maison de retraite, en centre de réadaptation, dans les écoles, dans la santé du travail etc. Les possibilités sont nombreuses et la routine quasiment absente. Et puis, ce qui est très intéressant, c’est que le métier permet d‘exercer en libéral après deux ans d’exercice à l’hôpital. Et évidemment, de bien gagner sa vie.
L’infirmière en EHPAD sera plus cantonnée à distribuer les médicaments aux personnes âgées. C’est un rôle beaucoup moins technique que travailler au bloc opératoire, par exemple. Les tâches sont plus routinières.
Quels sont les évolutions professionnelles propres à ce métier ?
Il existe diverses spécialisations. Une infirmière peut devenir puéricultrice, notamment auprès des enfants. Elle peut également travailler en bloc opératoire ( et croyez moi, ça vaut le détour. En tout cas le coup d’oeil…). Comme je le disais précédemment, il peut se mettre à son compte et tenter une fantastique aventure !
Après cinq ans d’expérience, il peut prétendre devenir cadre de santé et préparer un diplôme pour ce poste. Il peut également faire de la direction dans un établissement de santé ou un centre de formation. On peut résumer le métier d’infirmière comme un job très ouvert, varié au niveau des lieux, des conditions de travail. Les perspectives d’emplois sont extrêmement positives ( bien que le chômage, qui reste faible, soit présent chez les infirmiers ).
Au moment où j’écris ces lignes, il y a une nouvelle formation qui a été crée récemment. Il s’agit du métier d’infirmier avec pratique avancée ( niveau master ) avec à la clé un diplôme d’infirmier de pratique avancée.
Quelles sont les conséquences de la suppression du concours infirmier en France ?
Au moment où j’écris ces lignes, le concours d’entrée en école d’infirmière a été supprimé par le gouvernement en France. Il faut désormais s’inscrire sur la plateforme » parcours sup » la où les places valent cher. Va-t-on assister à un encombrement des ifsi ( instituts de formations en soins infirmiers ) et des amphis bondés ?
Toujours est-t-il que de nombreuses personnes vont, je pense, se rabattre sur la formation d’aide soignant pour ne pas perdre une année et ensuite retenter leur chance. Valable surtout pour les bacheliers qui n’ont aucune expérience dans les établissements de santé. Car effectuer la formation d’aide soignante permet tout simplement de voir la réalité de ces métiers paramédicaux et travailler aux côtés des infirmières.
Alors, certes, le niveau n’est pas le même sur le plan scolaire. Mais je pense que ce n’est pas une question de niveau mais la validation de son choix professionnel. Encore une fois, avoir quelques difficultés sur le plan théorique est, de mon point de vue, moins handicapant que avoir davantage de soucis en pratique.
Mais si vous êtes passionnés par le métier, et l’environnement médical, alors il n’y a aucune raison de ne pas dépasser ces difficultés.
Si les prépas coûtent une blinde et si certaines écoles de formations sont désormais obsolètes, vous pouvez toujours effectuer une formation au concours as.
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