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Une infection nosocomiale en fait une infection contractée dans un établissement de santé. L’infection est dite nosocomiale ou hospitalière, si elle est absente lorsque le patient se présente à l’hôpital et qu’elle se révèle au moins 48 h après l’admission.
C’est un délai qui permet de ne pas confondre ce type d’infection avec d’autre maladies. Il faut tout de même établir un lien causal entre l’hospitalisation et l’infection nouvelle.
Si c’est un site opératoire qui est infecté, par exemple, on considère qu’il y a infection nosocomiale jusqu’à 30 jours après l’opération. Ce délai est prolongé jusqu’à une année si il y a mise en place prothèse ( pour remplacer un organe défaillant ).
Autrement dit, une infection liée à une cicatrice est considéré comme infection nosocomiale.
Quels sont les publics concernés par ce type d’infection ?
Ce bien souvent les plus vulnérables. Les nouveaux nés, les personnes âgées et les enfants sont en grande majorité concernés par les infections nosocomiales. La cause, ce sont les techniques invasives employé dans les hôpitaux. Cela peut être une pose de sonde, cathéter, mesure de la pression veineuse centrale etc.
Il n’y a pas vraiment possibilité de les éviter dans la majeure partie des cas. Il faut simplement avoir une hygiène de base comme se laver les mains. Et avoir une formation continue adaptée.
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Quels sont les modes de transmission de cette infection ?
Il y a quatre modes de transmission des infections nosocomiales :
–L’hétéro-infection : dans ce cas précis, le germe qui est responsable de l’infection nosocomiale vient d’une autre personne malade. Ce c’est qu’on appelle une transmission manuportée. Le personnel soignant passe d’une personne à l’autre et emmène les germes avec lui. Ce qu’on appelle aussi » infection croisée ». Plus rarement, il peut arriver que le germe se transmette de patients en patients.
-La xéno-infection : ce type de transmission est un peu différent. Dans ce cas les agents pathogènes sont transmis par des personnes extérieures ( visiteurs, personnel soignant ) qui présentent eux même une pathologie infectieuse ! C’est notamment pour cela que les professionnels de santé sont encouragés à se faire vacciner contre la grippe.
-L’exo-infection : Ce mode de transmission est souvent du à un problème matériel ( problème filtre à air, autoclave…). A la base destiné à protéger les patients, qui se retrouvent confrontés aux germes.
-L’auto-infection : Dans ce cas là, le malade s’infecte avec ses propres germes. Les muqueuses sont les » portes d’entrée » aux infections car elles sont lesées. Il y a également ce qu’on appelle les lésions cutanées ( maladies de peau, brûlures…). Les germes proviennent de la peau, des mucus, du tractus digestif…
Ce sont surtout les patients immunodéprimés qui sont les plus à risque ( sida, aplasiques ) car la vigilance immunitaire de leur corps fait défaut. Ainsi, ils développent des pathologies endogènes.
Quel est la cause de cette saloperie ?
Pour qu’une infection de ce type se développe, il faut trois choses ( on dirait une recette de cuisine…). Un agent infectieux, un mode de transmission et un sujet réceptif. Il existe bien sûr des facteurs qui favorisent ce genre de chose. Par exemple, le manque d’hygiène. Le personnel hospitalier qui ne maitrise et ne comprend pas toujours les risques. Et enfin les patients qui sont mobiles et donc emmenés partout.
Comment prévenir les infections nosocomiales ?
La meilleure manière de combattre les infections nosocomiales reste l’hygiène. Propreté des mains de la part des patients, du personnel et des visiteurs. Un dépistage est effectué à l’arrivé dans l’hopital des patients les plus vulnérables et à risque.
Un isolement septique peut être mis en place ( particulièrement dans une chambre individuelle ) pour le malade et éviter des maladies susceptibles de propager l’infection. La surveillance de l’usage des antibiotiques tout comme la surveillance de l’environnement par un technicien spécialisé ( concernant l’air, la climatisation ).
Il faut aussi former et contrôler le personnel régulièrement pour limiter les risques. Une technique qui fonctionne est de réduire la durée de séjour du patient via la chirurgie ambulatoire par exemple.
Pour en savoir plus : https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/infections-nosocomiales