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Le psychisme, une réalité incontournable de l’être humain
Le problème de cette souffrance, c’est qu’elle est difficile à cerner. Car la notion de psychisme, c’est très subjectif. Dans cet article, nous allons la décrypter. Freud a en fait établi un parallèle entre notre personne et un minéral qui se brise en tombant sur le sol. Les lignes dite de clivage sont déjà établies.
Les caractéristiques sont déjà préétablies. Une fois que notre » moi » est organisé, il forme un ensemble défini. La structuration ne changera pas. Si nous décompensons, cela peut entrainer chez nous des maladies particulières. Nous allons décrypter tout ça.
La notion de Divided- Line
C’est ce qui cloisonne les régréssions dites psychotiques et névrotiques. Elle se situe dans la zone des pulsions. ( entre la partie sadique et masochique ). Pour pouvoir émettre un diagnostic sur une personnalité, il faut définir :
-Le type d’angoisse ( castration, peur d’être abandonné )
-Les relations à l’objet
- Les types de mécanisme pour se défendre
- L’origine conflictuelle
- Le niveau de la régression de libido et du moi
La souffrance, ça reste quelque chose de subjectif. De nombreux éléments rentrent en compte. Selon le vécu de la personne, ce qu’elle ressent. Ainsi que son environnement et le moment où est survenu cette maladie.
Comment est évaluée la souffrance ?
Quand on souffre psychiquement, c’est bien souvent parce que l’on se sent en décalage avec la norme. On va utiliser deux critères pour la jauger :
-fonctionnement interne : les étudiants en école d’infirmier vont utiliser la théorie des besoins fondamentaux. On va voir si cet individu :
- Est en accord avec lui même ( respect de ses valeurs, confiance en lui…)
- est en phase d’évolution et va chercher à connaitre davantage de choses ( ses motivations, intérêt qu’il porte aux autres ainsi qu’ à lui même, connaissance de ses limites, dépassement de soi )
- est indépendant et l’assume ( satisfaction de ses propres besoins )
- communication avec le monde extérieur
La norme sociétale : encore une fois, c’est très subjectif. De l’aspect religieux, culturel, et évidemment selon l’époque. Ce qui s’applique dans notre société, c’est de se comporter comme la majorité des gens. ( éducation, politesse, les comportements professionnels…). Les personnes qui bafouent ou mettent de côté ces règles sociales sont considérées comme des marginaux.
Dans cet état là, avec la présence de cette pathologie, il va falloir trouver un compromis pour la personne. Elle va pouvoir en retirer certains bénéfices selon l’influence que la maladie exerce sur la personnalité du malade. Et également par rapport aux réactions de l’entourage et à l’attention qui lui sera accordé. Socialement, la personne peut être considérée.
Car cette souffrance se manifeste par le fait de se plaindre. Toutefois, il faut bien avouer que la souffrance psychique fait partie pleinement de l’être humain. Nous avons tous nos propres limites et nous subissons les contraintes dans la vie courante.
Tout cela renvoie à une souffrance dépressive qui se trouve entre le stade anal et oral. En cas de maladie, nous la ressentons. Car les angoisses reviennent ( peur de mort, castration, abandon…). C’est notre psychisme qui se manifeste.
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