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Définition des troubles du comportement alimentaire
Les troubles du comportement alimentaires comportent la boulimie, l’anorexie, ainsi que ce qu’on appelle la compulsion alimentaire. Nous allons parler de boulimie et d’anorexie dans cet article. Ces troubles sont pour beaucoup, liés à un environnement stressant et parfois la génétique de l’individu.
Ce qui est assez déroute, c’est que ces troubles sont présents dans les pays dits riches et industrialisés. Alors que dans les pays où la famine sévit et l’eau se fait, ces problèmes sont très peu présents. C’est au contraire quand la nourriture se présente de manière abondante que ces problèmes se présentent.
Il faut aussi comprendre que ces deux maladies sont liées. Un anorexique peut avoir des période de boulimie et donc manger plus que de raison en énorme quantité. Et à l’inverse, un boulimique peut avoir des périodes d’anorexie et donc ne plus s’alimenter. Ce qu’il faut comprendre, c’est que tout ça exprime un mal être, une véritable souffrance. La psychologie et le vécu s’en mêle, particulièrement si celui-ci à a été traumatique.
On a même des patients qui cumulent les deux maladies.
Définition de l’anorexie
L’anorexie dite mentale, c’est un problème d’ordre psychique. C’est une volonté de départ de perdre du poids et de l’alimentation. S’ensuit une perte d’appétit et la personne maigrit à vue d’oeil. Elle met son corps et sa vie en danger à moyen terme.
Ce sont des troubles que l’on retrouve essentiellement chez les femmes et les adolescentes. Les jeunes jusqu’ à 25 ans sont particulièrement exposés. Les hommes ne sont que peu concernés. A propos du milieu social, ce sont souvent des personnes privilégiées qui évoluent dans un univers où l’apparence et le culte de performance priment. Le taux de mortalité est assez élevé chez ces malades.
L’IMC ou indice de masse corporelle indique une dénutrition en dessous de 17. Une maigreur jusqu’ à 18. La norme est établie entre 18 et 25.
Le diagnostic de l’anorexie
La peur excessive et déraisonnée de prendre des kilos alors que le poids de base est ok. La perception du corps est abimée. La personne refuse de maintenir un poids dans la norme et surtout fait un déni à propos de sa maladie.
Les différentes formes d’anorexie
On a tout d’abord le mode restrictif. On a le cas dans lequel la personne malade réduit de manière excessive son alimentation sans présenter de vomissements ni de symptômes de boulimie. La personne a l’impression de tout maitriser. ( environnement en général sur tout les plans )
Cela se répercute sur les autres pans de la vie. Tout notion de plaisir est rejetée et peut amener à la dépression. Une autre forme concerne les crises avec boulimie. Cette fois ci, des vomissements sont présents. Même chose que précédemment sauf que les crises sont bien présentes cette fois.
La perte de confiance et d’estime de soi vient noircir le tableau. Et amener la personne malade vers la dépression ( youpi…). Cela peut aller jusqu’au suicide, à cause d’un dégoût et d’une honte de sa propre personne. Souvent, les malades atteints de ce symptôme font du sport à outrance par peur de grossir.
Les conséquences de l’anorexie
Un amaigrissement rapide qui peut aboutir à perdre la moitié de son poids pour la personne concernée. Le corps devient osseux, les joues se creusent. Ce n’est pas beau à voir, tout simplement. Le comportement est véritablement perturbé pour tout ce qui concerne la bouffe.
Des aménohrées ( arrêt des règles ) peuvent aussi survenir. En conséquence de l’amaigrissement. Ce problème à un dysfonctionnement du corps situé dans le cerveau. Des troubles associés se présentent. Sous formes de problèmes physiques. La tension artérielle chute. On peut avoir de la constipation. Ou encore une hypothermie et des problèmes au niveau des dents.
Troubles psychologiques tel que l’image du corps qui est déformée. Un repli sur soi. La peur de prendre du poids. La sexualité est repoussée. La concentration devient difficile car psychiquement la personne est épuisée.
Les causes de l’anorexie
On ne sait pas grand chose de cette maladie. Les causes peuvent être multiples. Tout juste peut on distinguer des profils de personnes dites à risques comme les adolescentes et les jeunes femmes. Des facteurs biologiques rentrent en compte. Des antécédents de dépression. Une impulsivité qui peut amener la personne sur des problèmes alimentaires de ce type.
Il y aussi tous les facteurs sociologiques et psychologiques qu’on a cité précédemment. Tel que les régimes pour maigrir beaucoup. La pression de l’entourage se fait ressentir. Associé à une très faible estime de soi, cela peut être destructeur. Les sensations comme la faim, la fatigue ne sont même plus prises en compte.
Et logiquement, des problèmes familiaux n’arrangent pas les choses. Comme des parents qui divorcent, des familles recomposées. Ou encore la solitude, les susbstances toxiques ( alcool et drogues ). La vie quotidienne en prend un coup sérieux.
Un travail multidisciplinaire contre l’anorexie
Une psychothérapie va permettre de dialoguer, notamment dans le cas d’une adolescente. Cette prise en charge va permettre de lutter contre l’angoisse de la prise de poids. On peut aussi avoir une thérapie familiale ou recourir à un groupe de parole, dans lequel les malades s’expriment.
Un médecin assure en parallèle un suivi de la maladie. Les thérapeutes peuvent aussi faire intervenir une nutritionniste pour plancher sur le problème du malade. Bien sûr, si le cas est trop grave, une hospitalisation est envisagée.
La boulimie, c’est quoi ?
C’est également un trouble alimentaire. En un laps de temps réduit, la personne va ingérer n’importe quoi. Le plaisir n’est pas présent. En revanche, la personne malade va culpabiliser de perdre le contrôle et se laisser aller ainsi. Des vomissements peuvent venir s’ajouter. C’est un cercle infernal qui s’installe.
Les causes de la boulimie
La encore, les cause de cette maladie sont nombreuses et difficiles à expliquer. Le problème d’estime de soi revient. La moindre remarque fait que la personne se dévalorise en permanence. Des problèmes personnels peuvent venir s’ajouter. La malade se croit plus grosse qu’elle ne l’est dans la réalité.
La nourriture sert de prétexte pour cacher un mal être, un problème. Que ce soit dans le cas de l’anorexie ou la boulimie.
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Les crises chez la personne boulimique
On a la pré-crise avec une tension interne très présente chez la personne malade. Un manque de nourriture. Des milliers de calories sont absorbés dans un temps très réduit. Ensuite, comme on le disait, l’après crise vient teintée de culpabilité et de remords.
Les conséquences de la malnutrition
La santé va décliner avec notamment des infections respiratoires, des problèmes cardiaques qui peuvent subvenir. La perte des règles. Les organes peuvent être gravement touchés à cause des carences. S’ajoute à ça la déshydratation, des vomissements. Ou l’utilisation de laxatifs, qui aggrave les choses.
Les traitements pour le malade
Contre la volonté du malade, il faut l’obliger à consulter. C’est, dans les deux cas, une souffrance psychologique, et physique. Le traitement se fait lentement et de manière progressive. Les encouragements sont très importants dans cette phase de guérison.
La prise en charge va ensuite se concentrer sur trois points :
-Le comportement ( manger de manière saine, exprimer ses émotions, comprendre que la nourriture n’est pas une compensation à des manques ressentis )
-L’aspect nutritionnel ( retrouver un poids de base, manger à nouveau des aliments qui étaient « interdits » )
-La psychologie du malade ( prendre confiance en soi, comprendre les problèmes profonds liés au déclenchement de cette pathologie )
Toute une équipe travaille d’arrache- pied pour prendre en charge ces malades et les amener sur la voie de la guérison. Et il faut leur tirer un grand coup de chapeau.
Pour aller plus loin : https://www.pourquoidocteur.fr/MaladiesPkoidoc/65-L-anorexie-et-boulimie-sont-2-facettes-d-une-meme-maladie