Accéder aux modules 1 à 8 de la formation : https://redacteur-pour-le-web.systeme.io/ff9fe37b
Définition de l’euthanasie
L’euthanasie est un acte médical qui a pour but de provoquer la mort d’un patient de manière intentionnelle. Évidemment ( ! ), il n’est pas utilisé à des fins malveillantes. Cet acte a pour objectif de soulager le patient de souffrances morales et physiques insupportables.
Selon la législation du pays en question, l’acte d’euthanasie peut être remis en cause et puni par la loi. Il est souvent sujet à controverse comme le cas de Vincent Humbert, un jeune homme devenu tétraplégique après un accident de la route. Et qui a demandé à sa mère de l’aider à mourir. L’euthanasie est interdite en France. Sous sa forme active.
Quelles sont les différentes euthanasies possibles ?
Il existe différent types d’euthanasie. Tout d’abord l’euthanasie passive qui consiste en l’arrêt de tous les traitements thérapeutiques du patient qui lui permettaient alors de se maintenir en vie. Cette forme là est normalement autorisée en France.
L’euthanasie active est, quant à elle, un acte qui donne la mort. Le contraire de cette procédure est ce qu’on appelle l’acharnement thérapeutique. Dans ce cas là, tout espoir de guérison est évaporé. Mais l’équipe médicale continue de donner des soins contre la volonté du patient.
Qu’est ce que la sédation ?
La sédation est un procédé médicamenteux dans lequel le patient est endormi. Il est plongé dans un coma artificiel. Pour être soulagé de ses différentes douleurs. C’est ce qu’on appelle une sédation terminale ( car le patient est plongé dans l’inconscient jusqu’ à sa mort ).
Le suicide médicalement assisté est différent de l’euthanasie. Une personne tierce réalise le geste qui aboutira à la mort du patient. Le médecin fournit à cette personne le moyen de réaliser cet objectif.
Pourquoi l’euthanasie est illégale en France ?
Dans ce pays, l’euthanasie n’est pas autorisée mais le débat semble évoluer lentement. La loi léonetti est votée en 2005, et permet à des malades dans un état de santé fortement dégradé de pouvoir bénéficier d’un » droit de laisser mourir ». Une sorte de ticket pour le paradis.
Si on résume, en France, le droit au « laisser mourir « est autorisé. Mais l’euthanasie active et faire mourir quelqu’un est strictement interdite. Plus récemment, une nouvelle loi pose le principe suivant : chaque personne a droit à une fin de vie apaisée et digne en autorisant la sédation continue.
Quels sont les pays qui autorisent l’euthanasie ?
Très peu de législations autorisent cet acte controversé. Mais quatre pays l’ont autorisé. Il s’agit des Pays Bas, du Luxembourg, de la Belgique et un peu plus loin, de la Colombie. Le suicide médicalement assisté est en revanche autorisé en Suisse et dans certains états américains ( Oregon, Etat de Washington, Californie, Montana…).
Enfin, faut il autoriser une dépénalisation ?
Les personnes contre la dépénalisation estiment que dépénaliser l’euthanasie active serait remettre en cause l’interdit de donner la mort. Et que cela occasionnerait des dérives du corps médical. Le lien de confiance médecin- malade serait alors détruit.
Quand aux personnes qui sont en faveur d’une dépénalisation, elles estiment que c’est une liberté fondamentale de pouvoir choisir sa mort. Nous touchons ici à une ultime liberté individuelle et une dernière dignité. Quand une personne est dans un état de santé déplorable avec d’intenses souffrances physiques et morales, c’est une véritable délivrance que de mettre fin à ses jours. Tant pour le malade que pour les proches.